Il va falloir que le législateur grassement rémunéré avec nos impôts, et forcément prévoyant (pour lui, ça c'est sûr...), m'explique ce qu'il a prévu pour le cas suivant :


1- véhicule à restaurer dont la CG porte la mention "véhicule non roulant" (CG établie à l'époque où cette disposition était valide).

2- étant entendu que le véhicule ne peut être immatriculé tant qu'il ne possède pas de CT valide

3- sachant que pour que le CT puisse être passé avec succès, des travaux à minima doivent être réalisés (freins, éclairage, organes de sécurité, trains roulants)

4- tenant compte que le véhicule, même parfaitement restauré est assujetti à une interdiction totale de circulation, tant que la mention "véhicule non roulant" figure sur la CG

5- sachant enfin que ledit véhicule doit arriver au centre de contrôle "en roulant"...


La question est donc la suivante : Quelle méthode de téléportation le législateur préconise-t'il pour transférer le véhicule depuis le garage du propriétaire, jusqu'au centre de CT ?



Dans la vraie vie, voilà comment ça se passe :

A) le collectionneur n'a pas de budget, pas de plateau, pas de connaissances : il va prendre la route avec son véhicule pour rejoindre le centre de CT, en croisant les doigts pour ne pas avoir à expliquer aux petits hommes bleus "l'excellente" raison pour laquelle il roule dans un véhicule non-roulant...

B) le collectionneur dispose d'un moyen de transport : il va gentiment décharger son véhicule à proximité du centre de CT (voire même sur son parking), puis fièrement arriver au volant de son engin qui se meut "par ses propres moyens"...

Dans les 2 cas, ce sont des frais en plus (voire des risques de déchéance de la couverture d'assurance pour le 1er cas si problème )

Comment faire compliqué pour emmerder le monde inutilement...


Allez, une petite dernière pour la route...

Vous vous souvenez de l'innommable sketch pour immatriculer le 1er camion de PP (sketch qui lui-même succédait à celui vécu pour l'immatriculation du torpédo), et antérieur à celui vécu pour l'immatriculation du VPI de Bordeaux (je ne sais même plus si j'en ai parlé tellement je suis blasé des cons... ), eh bien aujourd'hui mon épouse est allé faire les démarches pour faire la CG de son break (tenant à ma santé mentale, j'ai refusé de m'en charger...).

Sur le certificat de vente il est marqué : propriétaire : "Mme X " et sur la demande d'immat', Propriétaire : "Mme X", nom de jeune fille "Y"
Et bien ça a buggé...

Du coup impossible de terminer l'opération en centre auto : il faut désormais que mon épouse adresse tout le dossier à la Préfecture, accompagné d'un courrier certifiant que Mme "X" et Mme "X", nom de jeune fille "Y" sont bien une seule et même personne

Le CT de la voiture périme dans 3 semaines : connaissant la célérité dans le traitement des réponses via la Pref', pas besoin de boule de cristal pour imaginer
devoir repasser un CT car dans l'intervalle on nous aura certainement renvoyé le dossier...

Pourquoi ? (pour faire chier parce que le procès verbal du CT (Français), qui reprend le N° de série de la voiture, reprend aussi son ancienne immatriculation (Suisse), bien que la voiture ait été dédouannée (mais forcément après ce CT), que la CG actuelle soit Française, avec une immatriculation SIV en bonne et dûe forme (grâce à ce même CT)...

Comme on dit : je le sens bien...


Comment voulez-vous qu'on s'en sorte...