Nous ne voyons pas grand monde, aussi il est très facile d'avoir identifié quelles sont les personnes susceptibles de nous l'avoir transmis.
Quelques jours avant les premiers symptômes, nous avons invité 2 couples de voisins à déjeuner à la maison.
Le comble de l'ironie est double : outre que ce sont tous des triples vaccinés (et que sur les 4, 3 ont également développé la maladie en même temps que nous ; la 4ème souffre de rhumathismes aïgus et d'un lupus, et est traitée au PLAQUENIL (qui est de l'hydroxychloroquine) [je ne fais aucune relation : c'est peut-être simplement le fruit du hasard ; dans tous les cas, un simple constat].
Bref, depuis 2 ans on fait la bise à ces voisins et là ne me demandez-pas pourquoi, ce jour-là on a fait un "check". Sauf que... tout le monde a trempé sa main dans le pot de biscuits apéro : à mon avis la contamination s'est faite à ce moment-là.
Donc disais-je : on tombe malade en même temps mon épouse et moi (aucun n'est vacciné) Pour mon cas, ce fut une sorte de grippe avec quelques maux de gorge très rapidement dissipés, et la sensation d'avoir les jambes coupées. Pour mon épouse, idem sans les maux de gorge, mais avec une fatigue très durable plusieurs semaines après le rétablissement.
Après avoir fait des auto-test pour confirmer ce que je pressentais, on prend rendez-vous pour faire un PCR afin de confirmer le diag : bilan on a tous les deux le Covid.
L'officialisation de la contamination nous déclenche l'établissement d'un pass sanitaire temporaire d'une durée de 6 mois, ramenée à 4 mois dans l'intervalle sur décision du Ministre de la santé quelques jours plus tard. Par voie de conséquence, la validation de nos pass a été ramenée au 30 avril 2022.
Courant mars, le rencontre (à l'hôpital), un chirurgien spécialisé dans les opérations des membres supérieurs (pas besoin de pass).
A l'issue de l'entretien, son assistante me demande de prendre rendez-vous avec l'anesthésiste, tout en me précisant que j'aurai besoin d'avoir fait un test antigénique pour le rencontrer (bâtiment d'en face), et me donne une ordonnance pour un antigénique, ainsi qu'une autre pour un PCR nécessaire pour l'intervention. J'appelle l'anesthésiste qui me donne rendez-vous pour le jeudi (on est mardi) : devant l'urgence j'appelle la pharmacie pour avoir un test. Pas de bol ils n'en font plus et ne font que des PCR, et de surcroît que l'ap-midi et pas avant le lendemain.
Bref, conscients du délai et parceque je suis (bon) client...
, ils consentent à me faire un antigénique => je quitte la clinique et fonce à la pharmacie.
une fois sur place en discutant avec la pharmacienne, celle-ci me dit : "mais au fait, tu as fait un Covid en janvier, tu dois avoir un pass ?"
Effectivement, j'en avais un, mais j'avais complètement zappé le truc (n'étant pas du genre à me faire piqouzer pour aller boire une bière ou me rendre au cinoche au resto) [les altruistes qui se sont fait piquouzer pour "protéger les autres", ne représentent pas la majorité du genre...]
Elle me demande de le lui présenter pour vérifier si il est valide : elle le scanne et effectivement il est toujours bon.
Là-dessus, elle me dit qu'avec ce pass, l'antigénique est inutile, ainsi que le PCR pour l'opération prévue le 03 avril.
Mais comme il n'y a pas de petit profit, rajoute "Puisque tu es là, je vais quand même te faire l'antigénique".
Quand je lui demande combien je lui dois, elle me répond que vu que j'ai un pass valide, je n'ai rien à payer.
Rétorquant que de toutes manières, j'avais une ordonnance, elle me répond que n'étant pas vacciné, j'aurais dû payer le test, ordonnance ou pas...
Ou exprimé autrement : le vacciné hypocondriaque peut faire autant de tests qu'il le souhaite aux frais de la sécu, et peut entrer partout ( même malade), alors que le non-vax obligé de faire un test (et forcément pas malade si il vient durant la validité de son test), doit le payer... expliquez-moi, svp ?
Fin de l'épisode.
Le jeudi, je me pointe à l'hôpital pour voir l'anesthésiste : personne ne me demande rien...
Au moment d'évoquer l'opération le type me demande si je suis vacciné : réponse : non
Lui : "Alors vous devrez faire un PCR"
Moi : mais j'ai un pass temporaire valable jusqu'au 30 et on sera le 03
Lui : "C'est OK dans ce cas, pas besoin de PCR
Le 02 avril au soir, j'ai un petit doute sur ce maudit pass. Je récupère le lien que j'avais reçu par SMS en janvier pour me connecter à la plateforme.
Et là... mon pass n'est plus valide (on est à la veille de l'opération...
)
Je vérifie le pass de mon épouse : le sien est toujours OK jusqu'au 30 avril...
En regardant mieux les dates, je me rends compte que la validité de mon pass est arrêtée à la fin de celle de l'antigénique fait courant mars.
La dernière mesure "officielle" ayant pris le pas sur la 1ère, la validité de mon pass initialement encore valable 29 jours a été annulée par le délai de validité de l'antigénique... (en clair me voilà dans la merde...
)
Le lendemain matin je me pointe à la clinique
"Vous avez votre pass sanitaire ?"
Moi : oui bien sûr... je lui tend le papelard et... après un simple contrôle visuel, on me rend mon sésame...
Bref, encore une fois je ne remets pas en cause la maladie, mais la gestion qui en est faite...
Pire encore : Il y a 2 mois, ma mère (85 ans), triple vaccinée choppe le Covid.
Moins de 48h plus tard, elle part en ambulance sur un hôpital de la région Lyonnaise
Elle ne va pas bien, mais évite la phase réanimation.
Les perfusions et les batteries de tests s'enchaînent jusqu'à un matin où elle doit passer un scanner.
Une infirmière lui pose un dossier et lui demande de le signer avant de partir faire l'examen.
Dans l'intervalle, un soignant l'emmène, avec les papiers restés sur le lit.
Comme il y a une petite attente, ma mère prend le temps de lire les documents qu'elle était sur le point de signer.
Et là...
Il s'agissait d'une autorisation de consentement éclairé, visant à mener un essai thérapeuthique
(vu la manière dont ça a été géré, on est pas loin de l'extorsion dudit consentement)
Au retour ma mère refuse de signer : elle se fait engueuler par l'infirmière et par le médecin.
Au final, après encore quelques jours d'hospitalisation et de nouveaux examens elle sort.
Une dizaine de jours plus tard, l'hôpital l'appelle pour la prévenir qu'elle va avoir un rendez-vous pour une scintigraphie cardiaque, ainsi qu'un autre exmen exploratoire dont elle a oublié le nom.
Profitant de l'appel, elle demande les compte-rendus des précédents examens qui ne lui ont pas été remis à son départ.
Plus de 2 semaines plus tard, n'ayant rien reçu elle appelle l'hôpital qui prétextant qu'il n'avait pas à lui envoyer ses résultats, fini par convenir de le faire.
Effectivement les jours suivants elle reçoit un compte-rendu.
Le nom de la patiente (le sien), correspond bien, ainsi que la date de naissance.
En revanche le rapport fait état de dysfonctionnements cardiaques suite à un examen détaillé... qu'elle n'a pas fait !
Par ailleurs, il est noté que la patiente a donné son consentement pour une exploration invasive de son système cardio-vasculaire
Paniquée, elle appelle son généraliste qui ne comprend pas et lui conseille d'aller voir son cardiologue.
Elle appelle le cardiologue qui n'a pas de rendez-vous dispo avant 2 mois (...).
Toujours en stress, elle lui envoie un courrier le lundi.
Le mercredi le cadiologue la rappelle et la convoque pour le lendemain.
Il se trouve qu'il avait réalisé des examens quelques jours seulement avant que ma mère ne déclenche son Covid.
Au vu du document de l'hôpital, il avoue à ma mère ne pas comprendre et lui refait un examen qui donne exatement la même chose que ce qu'il avait mesuré la dernière fois (et complètement à l'opposé du rapport de l'hôpital).
A la question posée par ma mère : "Dr je n'ai pas envie de faire les examens demandés par l'hôpital, que faut il faire ?"
La réponse est claire : "
Vous n'y allez pas : il n'y a aucune raison de vous faire les examens prévus".
Bref, erreur de dossier ? erreur volontaire ou non ? ajoutées à la tentative d'extorsion du consentement, ça finit par faire beaucoup.
J'ai conseillé à ma mère d'appeler l'hôpital et en fonction de la réponse de porter plainte.
Elle ne le souhaite pas et à son âge je la comprends.
Mais encore une fois la maladie n'est pas en cause : c'est la gestion qui en est faite qui est pourrie...