:D










Certes il y a largement mieux, mais souvent à des tarifs stratosphériques (tarifs permettant de justifier par ailleurs la mise en oeuvre de certaines solutions techniques flirtant plus avec l'ésotérisme, qu'avec la science... [notamment au niveau des câblages]).

Il y a peut-être parmi nous des passionnés ; alors pour ceux que ça intéresse voici la config :

La salle est semi-dédiée musique (claviers), et home-cinéma avec une partie "Hifi" (pas "high end" : faut gagner à l'Euromillions pour ça)

Commençons par la configuration la plus simple : la Hifi

2 sources :

un DAC pour le décodage des fichiers audio haute résolution (SMSL SU9-N) (relié en XLR à l'ampli)
un lecteur Blue Ray UHD & 4K (excellent en audio et en vidéo) (Panasonic UB-9000 EG-1) (relié à l'ampli en XLR)

1 ampli de puissance :

Advance Paris A-160-Evo (2x160W RMS en classe AB)

1 paire d'enceintes :

Klipsch RF-7 MKIII (puissance admissible : 250W RMS [1000 en crête] - sensibilité : 100db - 2 voies / tweeter à compression / 2 HP de 25cm)

Les passionnés auront noté qu'il n'y a pas de préampli RIAA et encore moins phono (on ne peut régler le volume qu'avec les sources et il est impossible d'utiliser une platine vinyle (que j'ai vendue à mon père il y a plus de 20 ans...)


En configuration Home cinéma, ça se complique un peu :


Source :

Toujours le lecteur Panasonic (qui est 4K)

Diffuseur :

Projecteur SANYO PLV-Z4 (c'est clairement le maillon faible car il n'est même pas "Full HD" (simplement "HD Ready").
Il commence a avoir des bornes et ce sera le prochain élément à remplacer (probablement par un BenQ W5700 (4K UHD)

Traitement de l'image :

Nada, zob, que dalle... car l'ampli HC est contemporain du Z4 (il n'a même pas d'entrées HDMI... )
Cela dit, avec le lecteur Panasonic, mieux vaut attaquer le projecteur "en direct" plutôt que risquer de dégrader le signal en traitements inutiles générés par un ampli ou un préampli HC.

Traitement du son & alimentation des enceintes :

4 amplis (1 ampli-préampli HC HARMAN/KARDON AVR-635 + l'ampli Advance (voir plus haut la config HIFI) + un ampli de sono CROWN + 1 "vieil ampli HC" ONKYO (non cablé pour le moment ; on le voit à droite du monitor Yamaha sur la dernière photo).

Config des amplis et des enceintes :


Pour l'instant la configuration est en 7.1 (impossible de passer au Dolby ATMOS car l'ampli HARMAN ne gère que le 7.1 (ce qui est déjà très bien pour un ampli de près de 17 ans).

Afin de "soulager" cet ampli qui développe 7x75w (RMS) sous 8 Ohms en HC ou 2x90w (RMS) sous 8 Ohms en stéréo, et qui pèse 18.6 kg (pour info, un ampli s'achète au poids [voir explications plus bas], je n'utilise que ses modules d'amplification pour les voies Surround-back. On dira qu'il est en pré-retraite...


Ce qui nous donne : (dans tous les cas, la liaison depuis l'amplis HC HARMAN/KARDON,vers les amplis se fait sur les sorties Pre-out)


Voix centrale : Ampli Onkyo - il alimente une paire de JBL 1000 MKII positionnées couchées sous l'écran de projection
Le signal envoyé par l'ampli HARMAN chemine vers l'ampli HC ONKYO via un câble en "Y" afin que les 2 canaux soient alimentés simultanément.

Voix avant : Ampli de puissance stéréo ADVANCE (19 kg) - il alimente une paire de Klipsch RF-7 MKIII (voir config HIFI plus haut). Seule différence, il reçoit le signal par RCA (je réserve ses entrées XLR à la HiFi)

Voix latérales : (Surround) - Ampli CROWN 1502-XLS (Classe D). Incroyablement léger (3.9 kg), ce qui est normal pour un classe D, il développe 2x300w (RMS) sous 8ohms avec une sacrée "patate". Il alimente une paire de JBL E-100 (3 voies - 2 HP de 25)

Les perfomances de cet ampli à tarif très raisonnable au regard de ses prestations (moins de 500€), sont remarquables. Utilisé contre toute attente en HC, il peut faire partie d'une configuration complète "tous canaux" associé à ses grands frères de puissance supérieure de la même gamme : C'est une valeur sûre. A noter qu'en HIFI pure, il n'a pas à rougir et peut assez facilement jeter le trouble auprès d'amateurs très fortunés ne jurant que par des matos à plus de 4000 boule la bête... (ça fait un peu tâche... ).

Voix arrières : (Surround Back) - Ampli HARMAN/KARDON AVR 635. Il alimente une seconde paire de JBL E-100

Caisson de graves : - MAGNAT OMEGA 380 (c'est l'espèce de gros cercueil à droite sur la 1ère photo ).

Lui aussi est un "collector" (ou plutôt "KOLLEKTOR" puisque c'est du matos Prussien ) - HP de 38 cm - puissance (que) 170W RMS (340 en crête).

C'est une icône de son époque. Désormais dépassé sur bien des points, il n'a pas à rougir face à des caissons actuels qui valent 5 fois son prix neuf. Certes il ne faut pas en attendre de la finesse et mieux vaut l'oublier pour la HiFi, mais en Home Cinéma, il saura toujours vous balancer des upercuts musclés, et la moindre explosion à l'écran vous fera vous retrouver en slip sur le canapé : il est énoooorme (à son époque, il avait un grand frère : l'OMEGA 530 (haut-parleur de 53cm ) : à éviter afin d'échaper aux polytraumatismes osseux...(un truc de malaaaaade !!!)

Ecran : - Rien de particulier, à part le fait qu'il soit électrique. Toile blanche et bords noirs. Je ne me souviens plus de la diagonale / la largeur doit être d'environ 2,20m à la louche...

Correction acoustique de la pièce :

Assez peu de choses : 2 tapis bien épais au sol. 2 rideaux mobiles en toile sur les côtés au niveau des voies avant. Et 2 sortes de "Bass trap" dans les coins arrières (pas franchement utiles. Enfin, un petit cadre rempli de mousse alvéolée, derrière l'un des 2 rideaux.


Bon c'est bien beau d'être chez Darty mais ça donne quoi ?


Ben c'est pas mal


Les Klipsch ne sont là que depuis quelques mois et sont loin d'être rôdées mais... Whaouuuuuh !!!

J'étais déjà content des JBL E-100, mais là on franchit clairement une étape (le porte-monnaie aussi, malgré que leur prix a chuté de plus de 35% depuis leur sortie... ) . Même avec un ampli "ordinaire", elles sont capables d'apporter une présence, notamment dans le médium, que je n'avais jamais entendue. L'impression est bluffante : on dirait que l'interprète est devant vous, c'est assez incroyable. Avec des fichiers "presque Hi-RES" tels que l'on peut trouver sur You Tube, c'est assez exceptionnel il faut le reconnaître.

A la base j'avoue avoir été méfiant de cette configuration à 2 voix (qui plus est avec des tweeters à compression), mais franchement c'est très très bon. Pas d'agression, un très beau médium et des basses profondes. Associées à un ampli qui délivre du jus, c'est un grand moment de plaisir : bravo Klipsch !!!

Je ne ferai pas de commentaires pour le HC car depuis la réception des Klipsch, je ne l'ai pas tout recâblé (et donc pas testé avec les nouvelles enceintes).

Avec l'ancienne config (la 1ère paire de E-100 était à l'avant, et en S-Back il y avait une 2ème paire de JBL 1000 MkII [à vendre si ça intéresse quelqu'un], c'était déjà franchement bien.

Les Concerts prennent une toute autre dimension sur grand écran. Quant aux films (je pense à Master and Commander quand on entend siffler les boulets au début), franchement ça décoiffe !


Evolution du système :


Idéalement 2 éléments sont à remplacer pour que l'installation redevienne à peu-près homogène (là c'est un peu n'importe quoi, il faut le reconnaître) : le vidéoprojecteur qui est complètement largué et la partie préamplification (plus besoin d'un ampli HC, un préampli suffira).

Sauf qu'en termes de budget, pour trouver un préampli HC, relativement bon en Hifi (vous vous rappelez que je n'ai pas de préampli), équipé de surcroît de prises XLR, on tape dans le haut de gamme et les tarifs font clairement mal au c.l , même si d'occase c'est nettement moins cher. Et si on veut passer au Dolby Atmos en 7.4.1 (pas besoin de 2 caissons), ben... ça pique (sans compter l'achat d'enceintes supplémenttaires...). Bref la passion c'est bien mais à un moment faut savoir se limiter... (mais quand même scruter les petites annonces... ).

Alors il y a une solution...

Oublier le préampli pour la HiFi, trouver un ampli-préampli HC de milieu de gamme en occase (chez Yamaha dans la gamme AVENTAGE par exemple), mais qui gère le Dolby Atmos (dans les 500 balles). Et utiliser ses sorties pré-out (comme je le fais actuellement avec l'Harman).

Quant aux enceintes, Il me reste une paire de bibliothèques JBL qui traîne dans un coin (ça suffit pour l'atmos), à poser sur les JBL Surround, et pour les voies avant : la paire de "monitors" Yamaha que j'utilise avec les claviers (le tout posé sur les Klipsch).


Voilà, vous aurez compris que j'aime bien le sujet.



Mais poursuivons...


Pour revenir aux amplis à acheter au Kg, ça s'explique assez facilement :


Pour faire court : plus vous avez besoin de puissance, et plus il faut un ampli capable de délivrer du courant.

Si l'on prend l'exemple de "grosses" enceintes comme les Klipsch (45 Kg pièce : je ne vous dis pas pour les monter à l'étage avec des cartons de la taille d'un frigo... ), ou même et plutôt des JBL E100, au rendement moins bon (de l'ordre de 87 db), plus petites mais disposant également de 2 HP de basses de 25cm chacune, il faut avoir en tête les données suivantes :

Partant d'une résistance de 8 Ohms, il faut pour commencer à faire bouger les membranes et produire un son, une quantité "X" de courant.
Pour faire bouger les membranes à volume élevé, le besoin en courant augmente (CQFD) : il faut donc que l'ampli en délivre plus.

Mais ce qui complique un peu le truc, ce sont les plages dynamiques (comme par exemple en HC, une explosion qui réveille un gus en plein sommeil : on passe par exemple de 25 Db à 110 Db en une fraction de seconde, puis on redesend à 70 (les débris qui volent), puis à 30 de nouveau (le calme revient).

Dans ce dernier cas de figure, il faut que l'ampli soit capable de de délivrer beaucoup de courant en un temps très court : c'est ce que l'on appelle le "temps de montée", mais il doit également être capable de "tenir" les haut-parleurs dont les membranes ne doivent pas faire le yoyo après une excursion soudaine (le boum de l'explosion), et ça c'est ce que l'on appelle le "facteur d'amortissement". Par ailleurs, n'oublions pas que quand la membrane revient à sa position initiale, la bobine du haut-parleur produit du courant qui repart vers l'ampli (ça c'est l'électronique de l'ampli qui le gère).

Mais pour ce qui concerne la capacité de l'ampli à délivrer beaucoup de courant de façon continue (fort volume), et également de manière courte, c'est l'alimentation qui seule va le permettre.

Ainsi (et là vous avez compris), plus l'alimentation sera fortement dimensionnée, et plus elle sera capable de répondre aux demandes de courant pour alimenter les enceintes.

Ce qu'il faut comprendre, c'est que plus l'ampli est lourd et plus son (ou ses) transformateur(s) d'alimentation seront gros (CQFD), et plus il sera capable de tenir la charge des enceintes qui y seront reliées sans distorsion et en produisant des basses dites "tendues" ou "fermes", et non baveuses. Cette capacité à "tenir" les basses, améliore grandement l'intelligibilité du message sonore délivré, et réduit ltrès nettement la fatigue auditive à volume moyen ou élevé.


Ce qui nous amène pour terminer, à la publicité mensongère (ou trompeuse) employée par la plupart des marques grand public auprès de leurs clients potentiels :

A savoir :

- les watts ne s'additionnent pas (ex : un ampli qui délivre 2X50w (soit 50w/canal) ne fait pas 100w (mais bien 50w/canal)

- les watts musicaux c'est du vent (les watts sont une unité de mesure électrique et absolument pas une unité de mesure acoustique)

- Les watts sous 4 Ohms et moins : la mesure est valable, ainsi plus on réduit la charge et plus la puissance censée être délivrée augmente (ex : un ampli qui délivre 2x50w sous 8 Ohms, en délivrera 2x100w sous 4 Ohms ce qui revient à la même chose en termes de caractéristiques de l'ampli, sauf qu'annoncer 2x100W c'est plus vendeur que 2x50... ).
Donc sachant cela, vous allez pouvoir vous intéresser aux arguments qui vous ont fait choisir votre matos...

- Les watts en crête (pour les enceintes), est la capacité à encaisser la puissance maxi sur une pointe (en crête donc, comme par exemple un coup de caisse claire ; voire un coup de grosse caisse). Pointe brève donc, mais que pourra accepter l'enceinte sans détérioration (mais là selon la qualité de l'ampli, il y a de très gros risques). Cette puissance en crête n'est qu'indicative ; l'information la plus importante concerne la puissance acceptée en "continu". C'est elle qui détermine véritablement le seuil maxi de fonctionnement acceptable, au-delà duquel l'enceinte sera exposée (voire explosée... ), à des dommages irréversibles.

Enfin il faut savoir qu'il y a bien plus de risques détériorer une enceinte avec un ampli sous-dimensionné, qu'avec un ampli trop puissant.
Avec un un ampli trop puissant, il suffit de limiter le volume pour ne pas endommager l'enceinte, alors qu'avec un ampli trop "léger", on aura tendance à le faire fonctionner à haut volume (surtout si les enceintes n'ont pas un rendement génial (80 db et moins par exemple).

La conséquence du fonctionnement à haut volume, sera la production de distorsions diverses émanant de l'ampli (ajoutées à la non-tenue des membranes par la faute d'un facteur d'amortissement à chier ), et l'ensemble conduira à brève échéance, à la destruction des HP.

C'est ce qui m'est arrivé en... 1978 (aïe ! là ça fait mal...) : Cette année-là je m'offre ma 1ère vraie paire d'enceintes (JBL Radiance 77VX), et un peu plus tard mon 1er ampli (Marantz PM 710) : La puissance était adaptée, mais visiblement pas l'impédance, aussi dès que le volume dépassait midi cinq, "paf !" l'ampli se mettait en protection et coupait le jus. Le souci, c'est qu'aussitôt après, il renvoyait la sauce... Bilan de la 1ère journée d'essai de mon maaaagnifique nouvel ampli : excursion des membranes au-delà des limites, décollement du spider sur les 2 HP, et fonte d'une des 2 bobines. Bref, très content le Johnny...


Voilà pour l'essentiel et le superflu : de quoi regarder autrement la première notice venue qui vous annonce la puissance de votre prochain autoradio à 500 w (500 ouates à gérer, c'est coton, n'oubliez-pas..)