Pour parfaire le sujet, je vais vous présenter quelque chose dont je suis complètement amoureux dans de Dauphiné: le Briançonnais. Pourquoi? Parce que:
- c'est chez moi.
- j'ai envie de partager ca.
- Vous le vallez bien
- ca nous amène à voir de beaux engins.
Tout d'abord pour planter le décor, il faut écouter la chanson de Jean Ferrat ''La Montagne''. Lui parle de l'Ardèche (splendide aussi) mais l'histoire des Hautes-Alpes est la même. Dans les années 60 et 70, les jeunes ont quitté les villages pour les grandes villes. Dans notre village, dans les années 70, lors d'un hiver particulièrement rude, ils ont évacué les plus anciens. Il restait alors plus que 30 personnes. Bref, chronique d'une mort annoncée.
Et puis au milieu des années 80, les gens sont revenus. Avec du courage, des idées, des investissements et de l'huile de coude, le tourisme, la santé et le batîment se sont developpés (bien aidé par nos 300 jours de soleil par an en moyenne). Il y'a maintenant plus de 200 personne et l'école aprés 20 ans de fermeture a réouvert.
Le département des Hautes-Alpes a, je crois, de nouveau atteint le niveau de population record à savoir...130.000 personnes
Et puis on s'équipe. Pour le camping, un p'tit trapu s'occupe de tout:
Pour le village on a un gros Caterpillar (faudra que je le prenne en photo celui-là).
Le Briançonnais, c'est déjà la moyenne montagne. Moi, je suis à 1.400m. Il y'a beaucoup de hameaux ou de villages d'alpages qui ne sont accessibles que par des routes non goudronnées (et sans glissières
). C'est bien comme ca d'ailleurs. Ca secoue, ca fait de la poussiere mais ca passe même en E46.
Les chemins suivants sont les chemins de mules vaguement élargis et renforcés avec des grosses caillasses. Là, on commence à rencontrer du beau monde:
Il faut savoir, que dans les hautes vallées, on ne peut construire que sur des ruines existantes. Donc, il y'a de suberbes restaurations de bergeries. Là, à 2.100m, on rencontre sa majesté Unimog. Le seul qui passe en tirant des poutres de charpenterie.
Il faut savoir que le chemin qui conduit ici est déjà remarquable à pied! Le proprio du Power Wagon habitait là.
Plus haut, on pose le sac. On sort le paté Hénaff (et oui, pas de rando sans une boite de paté Hénaff) et on regarde ca.
Plus besoin de télé quand tu as ca dans la tête. Derrière, avec leurs glaciers, se sont les Ecrins (4.100 m).
Voilà pour la première partie. La seconde partie sera consacrée à une autre de mes passions (encore une): les forts militaires du secteur du Dauphiné. Dans le Briançonnais on a tout: du Vauban (patrimoine de l'Unesco depuis 2008), du Seré-de-Rivière et du Maginot. Le r2087 et les Latil entreront en action.
A titre bénévole et sans rien qu'on me demande, j'entretien une ''pilule Briançonnaise''. C'est ma facon d'entrenir le souvenir des anciens qui se sont battus ici et ont arrêté les fascistes en 40 (Faut que je passe le support du MAC 24/29 au Fluid Film cette année
)
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Ambulance de 1964 - Faut que ca tourne!!!
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