A la base j’avais prévu de faire un mini compte rendu journalier de chaque étape. Au final, le gps de ma tablette consommait la batterie presque en entier, et le soir soit elle était en charge, soit j’étais chez les zozos et ça aurait été malpoli d’aller sur internet...
Donc voici un résumé du voyage de la colo jusqu’à Briançon. Certains écrits d’autres membres qui ont été plus rapide que moi pour écrire feront doublon, ils peuvent mettre leurs photos si ils veulent:
Jour 2, j’ai oublié ma veste chez le carrossier, l’auto est si bruyante que je râle de devoir rebrousser chemin malgré les 5km qui nous séparent. Ensuite, c’est parti pour 40 km. Une grande partie à 45, je monte progressivement jusqu’à 70 sur la fin. Vivement que j’arrive, je ne suis pas spécialement tranquille avec cette impression de rouler en position 4x4...
Je retrouve Jean-Luc qui, a mon arrivée, pensait que la colo avait un moteur indenor... Kevin arrive quelques instants plus tard. Le week-end bricole commence, en alternant selon l’organisation carrosserie chez Jean-Luc, repose du moteur de la colo de kéké, et multitude de trucs sur la savane. Dans le désordre, posé des joints de porte, achat d’huile moteur et autres consommables type extincteur, essais routiers qui confirment qu’il y a une couille quelque part, pose d’isolant sur le pavillon de toit et les portes. La conférence téléphonique avec r2240 valide notre étrange découverte : nous sommes en 4x4 sur une position batarde entre 4x4 et neutre sur la boîte de transfert, avec le levier en position décrabotée... moins deux centimètres. Le levier de commande est en fait trop court. Une fois démonté, c’est le jour et la nuit côté bruit et performances. Reste à espérer que ces quarante-sept bornes n’auront pas fait trop de dégât.
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Le lendemain, 240 bornes. Direction les Ardennes pour rejoindre r2240. Premier demi tour au bout de 3km car il y a un pont à 2,10m suivi d’un arrêt après 4 autres km car une résonance non présente aux essais de la veille est apparue. Rien trouvé, on continue. Le moteur se libère petit à petit, je suis les conseils de Jean-Luc qui me fait monter de 5km/h toutes les heures. Je profite d’une paire de belles descentes pour pousser brièvement le moulin et revenir ensuite à un régime stable. Les nombreux radars pédagogiques me permettent d’étalonner le compteur. Il est pessimiste de 3 à 47 km/h, de 5 à 70 et de 7 au delà de 85, c’est une bonne nouvelle. Sur la dernière heure de trajet, autoroute obligatoire, stabilisé à 75/80 compteur... au début... mais le profil est fait de gosses montées et de grosses descentes, je prends donc de l’élan aux secondes pour passer les premières à 80/85. Le cheval sent l’écurie! A mon arrivée, Boris me dit que ça fume un peu au radiateur et mes yeux se posent sur le voyant de température qui décide au même moment de s’allumer... à froid nous rajouterons 7 litres d’eau... j’ai la trouille d’avoir claqué le joint de culasse, mais ni mayonnaise ni glouglou au radiateur. Je suis passé près de la correctionnelle je pense. En regardant la mayonnaise nous avons vu que le moteur faisait un peu d’huile : 2 litres pour 240 km, qui dit mieux ? Ce moteur est fatigué, mais ce n’est pas lui qui doit rester dans l’auto. Par contre il devra tenir plus longtemps que prévu car le nouveau a subi un écart de délai...
nous passons l’après midi à continuer la mise au point : mise en place du vrai volant de l’auto là où c’était impossible une semaine avant ( 5 minutes montre en main pour l’ardennais), niveaux et graissage, démontage de la barre stab pour la monter dans le bon sens (si si, je vous assure...), et démontage de l’arbre de transmission avant pour gagner en bruit et résonance, plus faire faire au câble de compteur un nouveau trajet car une boucle serrée ne plaisait pas à juste titre à Jean-Luc.
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Le lendemain, 300 bornes direction époisses pour aller chez diabo. Encore une fois un peu tendu a cause de la chauffe de la veille. Un arrêt vérification des niveaux toutes les deux heures, rien à signaler. Le complément d’huile attendra le soir, toujours 0,7 litres aux cent. En parlant de conso, j’étais à 20 litres les deux premiers jours, je suis à 18,5 maintenant. La baisse est soit due à la dépose de l’arbre avant, soit au fait que l’ai un peu levé le pied par peur de chauffer. Je roule soutenu mais ne pousse pas le moteur comme sur l’autoroute la veille.
En attendant le diabo, nous profitons du lac près de chez lui pour nous détendre et nous baigner. Lorsqu’il nous rejoint, c’est lui qui nous mène à l’étape au volant de la colo, je le suis avec sa fameuse Toyota.
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Le lendemain, comme l’étape du jour est d’à peine 120 km pour aller chez taxibe, nous ne sommes pas rapides au départ. Ceci nous permet d’éviter le magnifique soleil et de prendre à la place une espèce de déluge qui permet enfin d’essayer les essuie-glaces... il pleut plus dedans que dehors, il faut vraiment faire le joint du pare-brise ouvrant...
Guillaume.