Tout n'est qu'une question de moyens, et de volonté politique pour les mettre en oeuvre...
Mais dans quelques jours, quand le système aura fini de récupérer les bons sentiments d'un peuple muselé qui ne voit rien venir, tout va continuer comme avant.
Les mots me manquent pour crier mon indignation face à ce qui s'apparente à une mascarade alors que la sobriété devrait être de mise ; l'adage dit que les grandes douleurs sont muettes ; alors qu'elles le soient !
Cette indignation à géométrie variable qui fait que le Flic égorgé à Joué les Tours, n'a pas ému grand monde, que la Fliquette flinguée ce matin à l'arme de guerre n'a fait que 30 secondes au JT, ou que leurs 2 autres collègues tombés hier restent dans une ombre coupable me débecte : n'ont-ils pas droit aux mêmes égards ? Ce sont d'illustres inconnus et c'est là tout leur drame. D'aucuns diront sans réfléchir que c'était leur métier et qu'ils l'exerçaient en connaissance des risques, et alors ? ce n'est pas une raison pour se faire tirer comme des lapins, égorger comme des moutons, ou flinguer à bout portant.
Année après année depuis 40 ans, les causes prévalant à ce que nous découvrons aujourd'hui avec horreur, s'additionnent dans l'indifférence générale.
Les Bobos de la bien-pensance autoproclamée, les sociologues, les politiques, les médias, ont toujours su agiter le chiffon rouge du fascisme, envers tous ceux qui ont osé dénoncer, non sans une certaine clairvoyance, ce que pourrait être notre futur.
Cela a toujours été une manière adroite d'éliminer les gêneurs d'un système
créant lui-même les problèmes qu'il devra combattre un jour.
Sur cette période récente dans notre pays, bien peu d'assassinats furent commis par les épouvantails brandis par les chiens de garde de la Doxa dominante.
Dans cette France où l'on flingue les Flics, caillasse les Pompiers, où l'on agresse les médecins, où l'on tue pour un regard ou une cigarette, l'inversion des valeurs est devenue la règle.
Dans ce monde devenu fou, où l'injustice fait preuve de compassion face à la délinquance, mais oublie les victimes qui pourraient s'avérer gênantes pour la cohésion sociale, on ment par omission, on désinforme, on dévoie...
Là aussi les messagers inquiètent (je vous invite à prendre le temps d'écouter l'audition du Général Soubelet (ex N°3 de la Gendarmerie) : tout est clair, expliqué, argumenté, sans polémique. Forcément ça dérange : il a hérité d'un joli "placard" l'année dernière, afin qu'il comprenne bien la leçon...).
Si l'on n'y prend pas garde, nous allons payer très cher l'incurie de nos Dirigeants, leur clientélisme, et leur soif d'électoralisme.
Les lois Pleven, Gayssot, les associations subventionnées, sous des dehors fort honorables, ont réduit la liberté d'expression jusqu'à la liberté de penser, en oeuvrant de manière discriminante (un comble !).
En parlant de liberté, l'article 20 de la loi de programmation militaire qui vient d'entrer en application au 1er janvier, est un cousin fort peu éloigné du "Patriot Act" Américain : pas sûr là non plus qu'on y gagne au change.
L'abandon des valeurs morales, l'emploi de la novlangue, l'apologie du politiquement correct, l'éradication complète de pans entiers de notre histoire qui désormais ne sont plus enseignés, contribuent à créer l'individu interchangeable, sans racines, sans culture, voulu par une élite qui sacrifiera sans vergogne les peuples, sur l'autel du mondialisme...
Le traité transatlantique dont la signature se profile dans l'indifférence générale, saura lui aussi nous asservir bien mieux que tout le reste.
Alors que restera-t'il pour ces peuples dont on veut à tout prix qu'ils se mélangent, afin d'éviter qu'ils ne s'entre-tuent et que la France (mais aussi la Suède, le Royaume Uni, la Belgique), ne devienne(nt) un futur Liban ou une annexe du Kosovo ?
Du pain et des jeux, du spectacle, de la consommation rapide (bien sûr à crédit), de l'achat compulsif, du jetable frénétique, le tout choyé par un état providence qui n'a plus les moyens.
Quand le robinet se fermera, quand la source sera tarie, le fragile équilibre rompu déclenchera le signal...
Je rêve d'être dans l'erreur, et tant mieux si ces quelques lignes ne sont que celles d'un oiseau de mauvaise augure, d'un névrosé ou d'un schizophrène.
C'était mon (trop long) coup de gueule du jour.