Deux problèmes peuvent survenir ici :

- Pas d'étincelle du tout.
- Etincelle très faible.

En cause : la bobine qui est peut-être en fin de vie (c'était le cas sur mon ex-ambulance). L'engin démarrait très facilement à froid, et avait des difficultés, voire ne démarrait plus à chaud ! L'étincelle était existante, mais très faible.

Autre cause : le condensateur. Comment le vérifier ?

J'ai eu le cas sur mon torpédo, il démarrait très bien à froid et calait à chaud. Il doit, j'ai bien dit il doit , avoir moyen de tester avec un multimètre, j'ai une fonction comme ça sur le mien.

La calage provenait d'une panne d'allumage ?

Parce que là je parle d'une étincelle qui est vraiment trop faible pour être efficace à chaud. Je sais pas comment tester le condensateur malheureusement...

Bonjour à vous,
Pour ceux qui veulent plus d'info sur les condensateur et les tester, envoyé moi un Mail, je vous enverai une petite doc.
Amicalement

Bien, c'est toujours pratique d'en savoir plus. Mais un condensateur cela vaut 30 balles alors en cas de doute....

OK Zorg, mais le pb est qu'il y a plusieurs composants qui s'enchaînent, et qu'il est difficile de savoir lequel est en panne.

Ce qui serait pratique serait d'avoir une procédure pour vérifier chaque composant un à un pour savoir s'ils sont toujours aussi efficaces, ou s'il faut bientôt les changer

Ouais. Mais nos engins ont quand même presque entre 40 et 50 ans......et il ya des chances que ce qui fonctionne aujourd'hui ne le fasse plus demain ! Donc, pour les parties "pas chères" comme l'allumage, dès qu'il y a un problème, je suis partisan du "tout changer" : bougies, faisceaux, rupteurs/vis platinées, delco, bobine...En ne prenant que du neuf on s'en tire pour moins de 150 euros et c'est reparti pour 100 mille bornes sans souci de ce coté-là. Mais je l'ai déja écrit, auparavent, la finalité est-elle réellement d'avoir des engins sans aucun besoin d'être réparés...? Dès que j'ai à nouveau le temps de m'amuser sur le forum, à propos de r2087 neufs, je vous parlerai de la vieille coquine qui passait son temps hors-messe à nettoyer son église à grands coups d'eau en oubliant de lire Bernanos. C'est en rapport avec ce que j'ai écrit un jour, sur le forum, sur la passion des r2087 et quelques semaines plus tôt sur le petit Rien qui faisait pipi sur les mamies de Neuilly et caca sous mes roues de goelettes. Eh oui je bosse sur le long terme et ceux qui ont suivi depuis le début verront bientôt le fil conducteur de tous mes délires en apparence hétérogénes

Bonsoir à tous,
Alors je vais essayé de vous dire comment tester un condensateur.
Ce sont des composants de base dans les circuits électroniques. La valeur de ceux-ci
est marquée sur le corps en règle générale, sinon, il existe un code d'identification, comme pour les résistances (Pour ceux que cela intéresse: un mail et je vous envoie les codes couleurs).On peut les tester avec un capacimètre, ou plus difficilement avec un ohmmètre. La mesure se fera alors dans un sens pour le charger, et dans l'autre pour le décharger.

1/ le condensateur est coupé.
Il peut être coupé franchement, ou les pattes se déssertissent. Ce problème est facile à détecter au capacimètre, par contre difficile à constater à l'ohmmètre.

2/ le condensateur est en court-circuit.
Ce problème est très facile à détecter avec un ohmmètre, le résultat de mesure étant le courtcircuit franc.

3/ Le condensateur dérive.
Il peut ne plus faire sa valeur d'origine, dans le cas où il se désseche, ou si les pattes commencent à se déssertir (difficile à déceler ). Le capacimètre est alors l'instrument le plus fiable pour tester la valeur du condensateur incriminé. Il est possible aussi de le tester à l'ohmmètre, par comparaison avec un condensateur neuf. Il peut aussi être en fuite, dans ce cas, la résistance mesurée à l'ohmmètre ne tend pas vers l'infini. Dans les deux cas, le
remplacement par un neuf s'impose.

METHODE:
Sans un capacimètre, nous devons utiliser un multimètre à aiguille.
On le positionne sur le calibre " x 1k par exemple" puis on mesure le condensateur en
prenant garde à ne pas le toucher avec les doigts (l'électricité statique risque de le charger). La première mesure va charger le
condensateur puis pour la seconde mesure on inverse les cordons. On observe alors
l'aiguille dévier vers la droite (la déviation sera fonction de la capacité du condensateur) puis revenir sur la gauche et s'arrêter(état d'isolement du diélectrique). Pour les condensateurs électrolytiques qui sont polarisés, on observe une déviation maximale de
l'aiguille dans un sens, et un court-circuit dans l'autre sens. C'est après quelques secondes que nous voyons redescendre l'aiguille pour s'arrêter généralement en milieu de cadran.

Voilà, c'est pas facile de résumer :rolleyes:

Amicalement

Bonsoir à tous,
Alors je vais essayé de vous dire comment tester un condensateur.
Ce sont des composants de base dans les circuits électroniques. La valeur de ceux-ci
est marquée sur le corps en règle générale, sinon, il existe un code d'identification, comme pour les résistances (Pour ceux que cela intéresse: un mail et je vous envoie les codes couleurs).On peut les tester avec un capacimètre, ou plus difficilement avec un ohmmètre. La mesure se fera alors dans un sens pour le charger, et dans l'autre pour le décharger.

1/ le condensateur est coupé.
Il peut être coupé franchement, ou les pattes se déssertissent. Ce problème est facile à détecter au capacimètre, par contre difficile à constater à l'ohmmètre.

2/ le condensateur est en court-circuit.
Ce problème est très facile à détecter avec un ohmmètre, le résultat de mesure étant le courtcircuit franc.

3/ Le condensateur dérive.
Il peut ne plus faire sa valeur d'origine, dans le cas où il se désseche, ou si les pattes commencent à se déssertir (difficile à déceler ). Le capacimètre est alors l'instrument le plus fiable pour tester la valeur du condensateur incriminé. Il est possible aussi de le tester à l'ohmmètre, par comparaison avec un condensateur neuf. Il peut aussi être en fuite, dans ce cas, la résistance mesurée à l'ohmmètre ne tend pas vers l'infini. Dans les deux cas, le
remplacement par un neuf s'impose.

METHODE:
Sans un capacimètre, nous devons utiliser un multimètre à aiguille.
On le positionne sur le calibre " x 1k par exemple" puis on mesure le condensateur en
prenant garde à ne pas le toucher avec les doigts (l'électricité statique risque de le charger). La première mesure va charger le
condensateur puis pour la seconde mesure on inverse les cordons. On observe alors l'aiguille dévier vers la droite (la déviation sera fonction de la capacité du condensateur) puis revenir sur la gauche et s'arrêter(état d'isolement du diélectrique). Pour les condensateurs électrolytiques qui sont polarisés, on observe une déviation maximale de l'aiguille dans un sens, et un court-circuit dans l'autre sens. C'est après quelques secondes que nous voyons redescendre l'aiguille pour s'arrêter généralement en milieu de cadran.

Voilà, c'est pas facile de résumer pour ce genre de manip.

Amicalement